Probablement issue de la culture étrusque qui remonte à l'âge de bronze, la première religion romaine était étroitement liée au cycle de la culture de la terre. Deux formes d'expression religieuse se sont bientôt développées. La piété domestique envers des divinités protectrices du foyer, lares et pénates; un culte étatique dirigé par un grand prêtre — pontifex maximus —, destiné à assurer le bien-être commun.
Influencés par la culture hellène, les Romains assimilèrent les divinités de l'État à leur équivalent grec. Puis, à mesure que l'Empire s'étendait, les armées rapportaient d'autres cultes et philosophies religieuses. Le plus important de ces cultes, jusqu'à l'adoption officielle du christianisme au iv siècle, fut le mystérieux culte de Mithra, exclusivement réservé aux hommes. Il reposait sur la vénération de Mithra, dieu perse de la Lumière, de la Vérité et de la Justice. Toutefois, ces nouveaux mouvements religieux devaient prouver la valeur de leur apport spirituel avant d'être adoptés par les Romains.
Le rejet des dieux de l'Olympe et des cultes orientaux par les chrétiens avait été présagé par les philosophes grecs; c'est la menace qu'ils représentaient pour le culte de l'État qui déclencha finalement les persécutions contre les fidèles du christianisme.
D'autres divinités jouent un rôle important dans la religion populaire, bien qu'elles ne fassent pas partie des douze précitées. Parmi elles figurent BACCHUS, associé au vin et aux récoltes, et ESCULAPE, dieu de la Médecine.
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