ESPRITS DOMESTIQUES
Ovinnik
Ovinnik

Si la christanisation a rapidement fait disparaitre les grandes divinités mais il n'en est pas de même des esprits qui avaient coutume d'exister dans le voisinage des hommes. Jusqu'à notre époque, les Slaves, devenus chrétiens, ont conservé beaucoup d'anciennes croyances.

ESPRITS DOMESTIQUES.

Bannik
Bannik

Baietchnik, esprit méchant de la maison qui apparait la nuit en poussant parfois des soupirs et à horreur qu'on le regarde.

Bannik (dérivé du mot « bania » = bain), est l'esprit des bains, dont le domicile est la petite maisonnette, située à côté de l'izba, où les paysans prennent leurs bains. Le Bannik ne détestait pas jouer des tours désagréables aux visiteurs. Pendant les fêtes de Noël il aide les jeunes filles à interroger l'avenir et pour connaître leur futur fiancé.Elles laissent un peigne dans la pièce de bains et le lendemainelles peuvent y retrouver un mèche de cheveux de leur promis mais le Bannik est farceur et parfois il accroche au peigne du crin de cheval.

Domovoï
Domovoï

Domovoï, dérivé du mot dom (maison), est une divinité ou un esprit de la maison. Par superstition le paysan slave évitait de prononcer son nom, les uns l'appelait " grand-père" et d'autres le nommaient « maître de la maison » voire" Lui".
Il peut être bienveillant ou hostile aux habitants de la maison. Les relations des hommes avec le Domovoï nécessitaient plusieurs rites, qui permettaient d'assurer sa bienveillance. Actif la nuit, il doit être traité avec respect par la famille, qui évite de dormir sur son lieu de passage, et laisse dehors pour lui, chaque soir, des réserves de sa nourriture préférée. Si la famille n'accomplit pas ces rites, le Domovoï aura tendance a mal se comporter, brisant la vaisselle ou harcelant les animaux. Le plus souvent invisible, on le représente aussi comme un vieil homme à barbe grise. La prospérité du foyer dépendait de son bonheur et lorsque les choses allaient mal il fallait faire encore plus d'efforts pour lui plaire.

Dugnai empêchait la pâte du pain de se gâter ;

Dvorovoï
Dvorovoï

Dvorovoï (dérivé du mot dvor = cour), ou l'esprit de la cour de la ferme dont le comportement ressemblait à celui du Domovoï.

Giwoitis, que l'on croyait reconnaître sous la figure des lézards, et que l'on nourrissait de lait ; et, parmi les divinités féminines :

Kikimora est un des rares esprits féminins domestiques. Kikimora, qui, dans certaines régions, passe pour l'épouse du Domovoï. Les nombreux mythes, contes et légendes, consacrés à la Kikimora, n'en donnent pas une image précise. Tantôt elle a pour mission exclusive de s'occuper de la volaille, tantôt elle participe à tous les travaux du ménage.
Il existe aussi une Kikimora des marais qui cherche à entrainer le voyageur solitaire.

Krimba, une déesse de la maison, adorée principalement en Bohême.

Kikimora
Kikimora

Matergabia dirigeait la tenue de la maison, et à qui l'on consacrait le premier pain sorti du pétrin ;

Ovinnik (dérivé du mot « ovin » = grange), ou esprit des granges.

Pesseias, et Krukis protégeaient les animaux domestiques (Krukis était aussi le patron des forgerons) ;

Prigirstitis ayant l'ouïe très fine, percevait les moindres murmures et supportait mal les cris ;

Ratainitza veillait sur les écuries ;

 

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