Bien que très dispersés et isolés, tous les archipels ont été colonisés par les remarquables navigateurs polynésiens, venus de l'ouest. Les Européens ont découvert les îles à partir du XVIe siècle et surtout au XVIIIe siècle (Cook, Bougainville). La population polynésienne, a subi un grave déclin.
Aux îles Hawaii, l'essor des plantations (canne à sucre, ananas) a provoqué un énorme afflux d'Européens et d'Asiatiques, et la plupart des Polynésiens sont métissés. Ailleurs, bien que des groupes de métis existent dans les îles les plus importantes (Tahiti, Upolu), la population s'est mieux conservée et, tout en adoptant le christianisme, a gardé sa civilisation originale.
Les cultures traditionnelles (tubercules) ont moins d'importance que les plantations de cocotiers, qui fournissent le principal produit d'exportation (coprah), et la pêche, qui peut devenir une ressource essentielle grâce à la délimitation de la zone économique des 200 miles.
Sur ce site, le symbole diacritique du macron comme dans Māori qui indique une voyelle longue n'est pas utilisé. De nombreux noms s'écrivent avec l'apostrophe inversée (‘), qui représente un coup de glotte (okina); elle a été souvent remplacée par une simple apostrophe.
Un jour, trois animaux rejoignirent un groupe d'oiseaux pour voyager en canoë. Mais un martin-pêcheur perça le fond du canoë, qui s'emplit d'eau et coula. Tous les oiseaux s'envolèrent. Le poisson-volant les imita mais il tomba dans l'eau et se rendit compte qu'il pouvait nager. Le bernard-l'ermite gimpa sur le récif et vit qu'il pouvait tout de même se déplacer.
Le rat, quant à lui, se débatait pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'un poulpe réponde à ses cris de détresse et consente à le transporter sur la grève. Le rat refusa de s'accrocher aux tentacules et grimpa sur la tête du poulpe où il urina et défèqua. Arrivés près de la grève il était tellement grincheux qu'il refusa sauter et obligea son porteur de le déposer sur le sable sec afin qu'il n'ait pas à se mouiller.
En découvrant les déjections du rat, le poulpe entre dans une grande fureur. C'est ainsi que des aspérités ont poussé sur sa tête et qu'il s'attaque toujours aux faux rats utilisés comme appâts par les pêcheurs.