DEESSES SECONDAIRES

Vous trouverez sur cette page quelques femmes et déesses romaines et italiques de moindre importance exception faite des divinités étrusques qui ont une fiche consacrée.

DEESSES SECONDAIRES .

ALBUNEA
Par ses dons de prophétie, cette nymphe, qui compte parmi les plus fameuses sibylles de l'Italie, rendait ses oracles dans un bois, près de Tibur, à l'endroit où le fleuve Anio (aujourd'hui Teverone) forme une grande chute d'eau et se précipite dans le Tibre avec un bruit semblable à celui du tonnerre, qui passait pour la voix même de Jupiter.
ANGERONA
Déesse romaine dont les attributions sont assez obscures. On la figurait avec un doigt sur la bouche. Elle était, sans doute, la déesse du solstice d'hiver puisque la fête (les angéronalies) qui était donnée en son honneur, se célébrait le 21 décembre.
ANGITA
Déesse de la Guérison.
AMATA
Femme de Matinius et mère de Lavinia qui essaya par tous les moyens d'empecher le mariage de sa fille avec Enée car elle l'avait déjà promise à une jeune roi des Rutules. Elle souleva les femmes contre les troyens et se pendit à l'annonce de la mort de Turnus
ANTEVERTA et POSTVERTA
Déesses des prophéties qui personnifiaient la connaissance du futur ou du passé. Elles présidaient à la naissance des enfants qui se présentaient soit par la tête soit par les pieds (d'où leurs noms). On les appelait aussi Carmentes.
AURORE
Déesse de l'Aurore (voir la déesse grecque Eos)
CACA
Caca est une très ancienne déesse romaine, qui passait pour la soeur de Cacus. Elle aurait trahi son frère en dénonçant à Hercule la cachette où Cacus, brigand notoire, avait dissimulé les boeufs dérobés au héros. En récompense, Caca avait reçu un culte, et on entretenait en son honneur un feu perpétuel, comme pour la déesse Vesta. Certains mythographes pensent que cette déesse n'a jamais eu de culte.
CARDEA
Déesse qui présidait aux gonds des portes, tâche que lui avait confiée Janus en réparation de la perte de sa virginité (voir Carna).
DISCORDE
Déesse des querelles (voir la déesse grecque Eris)
FAMA
Déesse de la Renommée, mais il semble que ce soit plus une abstraction qu'une déesse.
FEBRIS
Fébris est la très redoutée déesse de la Fièvre, à Rome, dont les bas-fonds (Forum, Vélabre) et même les vallées plus élevées (entre Quirinal et Viminal, etc.) restèrent longtemps humides et malsaines. Simple puissance, « numen » maléfique que l'on cherchait à se concilier, Fébris n'a pas de légende. Son plus ancien sanctuaire semble avoir été un autel archaïque au Palatin. On en connaît deux autres, l'un sur le plateau de l'Esquilin, à l'endroit où l'on enterrait les esclaves et les petites gens (les puticuli de l'époque classique), et un autre dans le haut du Vicus Longus (à la tête de la vallée du Quirinal), où il y avait des suintements d'eau et des sources.
FERENTINA
Férentina est une Nymphe latine, déesse d'une source et d'un bois sacré d'emplacement incertain. Son sanctuaire était un lieu de culte commun de la ligue Latine.
FERONIA
Féronia est une déesse des sources et des bois, dont le culte était très répandu en Italie centrale, notamment sur le mont Soracte, à Terracine, à Furfo, à Pisauro, ainsi qu'en Etrurie, etc. C'était dans son temple, à Terracine, que l'on affranchissait les esclaves, ce qui explique qu'on l'ait parfois identifiée avec la Liberté (Libertas). On lui donnait comme fils le Prénestin Erylus, doué de trois vies, qui fut tué par Evandre.
FIDES
La déesse Fidès est, à Rome, la personnification de la Parole Donnée. On la représente comme une vieille femme, aux cheveux blancs, plus vieille que Jupiter lui-même. Cela pour marquer que le respect de la parole est le fondement de tout ordre social et politique. Déjà, Rhomé, la petite-fille d'Enée, lui aurait consacré un temple sur le Palatin. On lui offrait des sacrifices la main droite enveloppée d'un linge blanc.
JUVENTAS
La déesse de la jeunesse et des adolescents. Lorsque les enfants revêtaient la toge, symbole du passage de l'enfance à l'âge viril, les jeunes hommes lui faisaient l'offrande d'une pièce de monnaie. Juventas fut assimilée à la déesse grecque Hébé.
LIBITINA
Vieille divinité romaine dont le nom est en rapport avec libitum, désir, et qui, pour des raisons inconnues, est devenue la déesse des funérailles.
MATER MATUTA
Mater Matuta est une très ancienne déesse italique d'origine osque, est la protectrice de la maternité, du premier mariage, de ce qui vient au monde, du matin et de l'aurore
 
NIXES
Les Nixes sont trois déesses dont on pouvait voir les statues, à genou, sur le Capitole, devant la cella de Minerve capitoline. Elles représentaient, dans l'esprit populaire, les efforts des femmes au moment de la naissance d'un enfant.
PALES
Génie (ou déesse) protecteur des troupeaux et des pâturages. Il apparaît tantôt comme un génie masculin tantôt comme une déesse. Son culte était célébré à Rome et une fête, les Parilia, était donnée le 21 avril, jour qui passait pour être celui de la création de Rome. Les bergers allumaient de grands feux de broussailles et sautaient au travers.
SALUS
Déesse de la Santé, assimilée à la déesse grecque Hygie
VENILIA
Déesse antique des eaux douces tantôt considérée comme la parèdre de Neptune tantôt comme celle de Janus, et la sœur (ou la mère) du roi rutule Turnus (Virgile Enéide 10, 75).
VOLUTRINE
Divinité des Romains qui présidait à l'enveloppe des grains de blé.

Voir aussi le fiche sur les divinités qui présidaient à l'accouchement et à la vie des enfants.

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