Le moyen Empire s'achève avec la XIIe dynastie et le règne d'une femme vers 1785 av. notre ère, l'Egypte entre alors pour la seconde fois dans une période obscure, appelée « deuxième période intermédiaire » durant laquelle de nombreux rois se bousculent sur le trône. Les pharaons de la XIIIe et de la XIVe dynastie ont non seulement des règnes brefs, mais parfois plusieurs gouvernent en même temps. Le royaume d'Egypte se morcelle et des Asiatiques, s'infiltrant lentement au nord-est du pays, arrivent très nombreux, surtout dans le Delta. Venus de Syrie-Palestine, ils sont appelés les Hyksos, les « princes des pays étrangers ».
LE TEMPS DES HYKSOS.
A la faveur d'un vaste mouvement de population qui à commencé dès le mi- lieu du Moyen Empire, les Hyksos s'installent et, profitant de la grande faiblesse des pharaons de la XIIIe dynastie, s'emparent du pouvoir. Ils fondent Avaris, ville du Delta, qui devient leur capitale. A la fin du XVIIIe siècle, Satitis,leur chef, fonde sa propre dynastie (il y aura deux dynasties hyksos : la XVe et la XVIe, entre -1730 et -1580) et règne une vingtaine d'années. L'autorité des Hyksos semble ne pas avoir été très forte sur la partie sud du pays, et les pharaons règnent plutôt sur des petites principautés qui accepent leur autorité que sur un royaume fort et unifié. La population locale supporte l'implantation hyksos et cohabite assez aisément avec ses nouveaux maîtres. D'ailleurs, que le pharaon soit un Hyksos installé à Avaris ou un Egyptien trônant à Memphis ou à Thèbes, la vie de la majorité des Egyptiens ne change pas: beaucoup de travail dans les champs, les marais et les chantiers.
Les Hyksos sont de redoutables guerriers habiles au maniement des armes, ils utilisent la harpé, arc asiatique en forme de faucille, et introduisent les chars de combat tirés par des chevaux. Ces nouveaux rois conservent leurs coutumes, mais s'imprègnent peu à peu des mœurs et des idées égyptiennes. Ils adoptent les titulatures royales égyptiennes, se disent «fils de Rê », choisissent des noms égyptiens pour leurs enfants, écrivent avec des hiéroglyphes le leur, qu'ils mettent dans des cartouches, et copient le style des statues du Moyen Empire. Ils entreprennent aussi des constructions, acceptent les dieux égyptiens et tout particulièrement Seth, le dieu du Delta, maître des pays étrangers et des déserts, avant de l'assimiler à l'un des leurs. Si les Hyksos profitent de la richesse de l'Egypte et de sa civilisation brillante, les Egyptiens mettent eux aussi à profit la période hyksos. Ils assimilent les nouveaux procédés pour fabriquer des armes: poignards, harpés, et pour rattraper leur retard «technique » en quelques années. Ils améliorent ainsi le travail du bronze et apprennent, grâce aux Hyksos, à utiliser le char tiré par le cheval, qui leur permettra dans les siècles à venir de gagner de nombreuses batailles. De Salitis à Apopi 1er, qui règne environ quarante ans, le royaume d'Egypte reste sous la domination hyksos. Bientôt les princes égyptiens réfugiés à Thèbes se rebellent et se rendent indépendants: Rahotep fonde en 1680 la XVIIe dynastie, forme une armée bien entraînée et décide de reconquérir le Double-Pays. Les combats commencent à la fin du règne d'Apopi 1er contre Taâ l'Ancien de Thèbes; les princes thébains continuent la reconquête, chassent les Hyksos au nord et soumettent la Nubie au sud. En une vingtaine d'années, de 1600 à 1580 av. J.-C. environ, Ahmosis) un des leurs, recrée le royaume d'Egypte et fonde la XVIIIe dynastie.
LA NAISSANCE DU NOUVEL EMPIRE.
Aménophis 1er, fils d'Ahmosis, règne pendant un quart de siècle environ. Les princes d'Egypte lui sont dévoués grâce aux cadeaux qu'il distribue avec largesse. Il continue l'œuvre de son père, réorganise le pays et remet définitivement en route l'énorme bureaucratie égyptienne. Lui qui porte le nom de «Taureau qui subjugue le pays », ou «celui qui inspire un grand effroi », mène en fait bien peu de campagnes militaires. Il dirige, en revanche, la construction de temples, en particulier son tombeau creusé dans la montagne désertique en face de Thèbes. Il meurt en laissant le trône d'Egypte à son fils, Thoutmosis 1er. Ce dernier se lance résolument dans une grande politique d'expansion et mène de brillantes campagnes militaires de la Nubie jusqu'aux rives de l'Euphrate. L'Egypte, comme au Moyen Empire, est redevenue un royaume riche et redouté par tous les peuples voisins.
L'USURPATION D'HATSHEPSOUT.
La mort de Thoutmosis 1er, en 1520 avant notre ère, pose un nouveau problème de succession. Déjà ce dernier avait dû légitimer son pouvoir en épousant sa tante Ahmès, l'héritière de sang de cette dernière, il n'eut à son tour qu'une fille, Hatshepsout. La princesse épousa son demi-frère illégitime, Thoutmosis II, mais, quand, à la mort de celui-ci, en 1504, elle choisit pour mari son jeune neveu et beau-fils, Thoutmosis III, elle fait prévaloir ses droits et règne avec, officiellement, son mari comme corégent. En fait, « la divine épouse Hatshepsout dirige les affaires du pays selon sa propre volonté» et tient soigneusement écarté du pouvoir son époux, même si les deux souverains sont nommés sur des stèles avec des titres égaux. Elle légitime son pouvoir en se proclamant fille «charnelle» d'Amon (le dieu, ayant pris les traits de son père, se serait uni à sa mère), se fait représenter la poitrine plate, revêtue des vêtements du pharaon et portant la fausse barbe qui orne habituellement le visage des rois. Hatshepsout, «celle qu'embrasse Amon, la première des femmes », mène une politique de grands travaux, organise des relations commerciales et économiques avec les pays étrangers. Son autorité à l'étranger est respectée, aucune des conquêtes de son père n'a été perdue et la paix semble régner dans les territoires occupés par les Egyptiens. Chacun de ces pays lui livre quantité de tributs: ivoire, ébène, or, cuivre, pierres précieuses, fruits ou plantes comestibles. Le grand «voyage» de son règne est l'expédition au pays de Pount, situé aux confins de la mer Rouge et de 1 'Afrique noire, illustrée sur une suite de bas-reliefs du temple de Deir el-Bahari. Son but est de rapporter l'encens, les parfums et les aromates nécessaires au culte d'Amon, dieu qui prend de plus en plus d'importance dans la vie de l'époque.
L'APOGEE DES CONQUÊTES.
A la mort d'Hatshepsout, vers 1493 av. J.-C., Thoutmosis III assouvit sa rancune et gouverne enfin. Il commence par se venger de celle qui l'avait maintenu si longtemps en tutelle, efface autant qu'il peut tous les souvenirs de sa royale épouse, fait marteler ses statues, ses cartouches et les inscriptions où son nom est porté. Doué d'une volonté et d'une ténacité rares, il reprend les opérations militaires en Nubie et atteint la 4e cataracte, annexant pratiquement tout le pays. En Orient, il , remporte une victoire à Megiddo, en Palestine, et, le terrain libéré, remonte peu à peu vers le nord, occupe, sur la côte, Byblos et Simyra, pour se ravitailler par mer, puis franchit finalement l'Euphrate après dix-huit campagnes. Il organise ces pays en protectorats, laissant le pouvoir à ceux des habitants qui lui sont fidèles. Le butin enrichit le pays: esclaves, bois et métaux précieux sont utilisés pour les constructions royales. Son fils aîné, Aménophis Il, lui succède en 1450 et maintient la tradition. des pharaons guerriers. Les pharaons suivants, Thoutmosis IV, Aménophis III, se contentent de faire des parades militaires destinées à intimider les peuples qui voudraient se rebeller, mais ils n'agrandissent pas davantage cet immense empire. Cependant, sous la XVIIIe dynastie, l'armée prend de l'importance. Les officiers font partie des gens sur lesquels il faut compter dans le pays, surtout les officiers de la charrerie, devenue le corps d'élite de l'armée royale. La société se transforme: épuisée par deux siècles de guerre, la classe moyenne ! constituée pendant le Moyen Empire disparaît, alors que se fait jour celle des grands dignitaires, plus nombreux et plus riches chaqve jour. Officiers des campagnes militaires et hauts fonc- tionnaires tirent profit des conquêtes, se partagent les esclaves et les terres que leur donne le pharaon. la cour mène à cette époque la vie la plus raffinée qu'ait connue l'Egypte, comme en témoignent les costumes élégants, l'art ou la littérature. Dans tout le pays, des chantiers de grands travaux s'ouvrent. Le clergé d'Amon profite de nombreux dons, qui font de lui une puissance dangereuse pour le pharaon. Pour diriger le pays, celui-ci se fait aider de trois personnages: un premier vizir pour la Basse-Egypte, un second pour la Haute-Egypte et un vice-roi pour là. Nubie
Lorsque AMENOPHIS III meurt vers 1372 avant notre ère, l'Egypte vit dans une prospérité et un luxe sans précédent. Cependant, le clergé d'Amon, tout-puissant dans le pays, n'a cessé d'étendre son influence et ses domaines fonciers et peut tenir tête au souverain. Ce n'est cependant pas dans un but politique que le jeune Aménophis IV s'oppose aux prêtres, mais pour des raisons profondément religieuses.
L'HERESIE D'AKHENATON.
Fils d 'Aménophis III et de son épouse très aimée, la reine Tiy; Aménophis IV, dont le nom signifie «Amon-est-satisfait», est élevé dans une ambiance raffinée, où l'on se préoccupe plus d'esthétique et de questions religieuses que de guerre et de chasse. Le jeune souverain épouse lui aussi une reine exceptionnelle, Néfertiti, «La belle-est-venue ».
En l'an 2 de son règne, le souverain décide d'abandonner le culte d'Amon pour instaurer,: la religion épurée d'Aton, le disque solaire. Pour lui, comme pour Néfertiti, le caractère unique du divin, dont le roi a une expérience mystique, ne peut pas être représenté, mais simplement symbolisé. Leur caractère et leur sensibilité religieuse les poussent à aimer la nature et le brûlant soleil d'Egypte. Le roi n'écarte aucune divinité, mais les prêtres d'Amon réagissent vivement et entament une lutte contre le nouveau culte.
TELL EL-AMARNA, NOUVELLE CAPITALE.
Le roi et la reine ne pouvant demeurer à Thèbes, la ville d'Amon, ils fondent une nouvelle capitale. Leur choix se porte sur une grande étendue désertique en Moyenne-Egypte, aujourd'hui Tell el-Amarna, et, en l'an 5 de son règne, Pharaon marque de quatorze stèles frontières les limites de sa ville future, cernée de falaises qui forment une muraille protectrice, où il est aisé de creuser des tombes princières. Le roi prend le nom d'Akhenaton, «Agréable-à-Aton ", la ville, elle, est appelée Akhet-Aton, «l'horizon-du- disque ". Elle sort du sol en quelques mois, avec de superbes palais et un immense temple dédié à Aton, où la lumière du soleil pénètre à flots, et s'étend sur une dizaine de kilomètres le long du Nil, sur la rive orientale. En plein désert surgssent des cours, des jardins, des statues royales, les de- meures des prêtres et des dignitaires, un quartier destiné aux artisans et même des bâtiments pour la «police". Pendant une vingtaine d'années, le cœur de l'Egypte est là, dans la nouvelle capitale. Akhenaton et Néfertiti inspirent un art original, nouveau curieux allongement des crânes, ballonnement des ventres, cous allongés et yeux en amande. Les œuvres expriment la tendresse et la spontanéité, mais ces visages, parfois à la limite de la normalité, semblent d'étranges caricatures. Les représentations étaient-elles réalistes? S'agit-il d'une stylisation systématique? Tous à la cour adoptent ce mode de représentation et adorent Aton avec la même ferveur que le couple royal et ses filles, sans qu'on puisse savoir s'ils sont gagnés par la nouvelle religion ou s'ils sont simplement bons courtisans. Ailleurs en Egypte, les dieux préférés dans chaque région, ville ou village, continuent cependant à être adorés comme avant.
LA FIN DE L'HERESIE.
Tout à sa foi et à sa vie familiale,le roi ne s'intéresse guère à l'administration et aux conquêtes. Soldats, scribes-percepteurs, scribes-juges, princes des pays nouvellement conquis ne son- gent qu'à s'enrichir au plus vite, l'Etat se disloque, l'empire s'effrite. Douze ans après le début du règne, la raison du roi est peut-être en train de sombrer : la reine habite seule avec ses enfants, le roi choisit un corégent, à qui il donne un des noms de la reine. Il est dominé par une folie destructrice envers les symboles du culte d'Amon, laisse les peuples soumis se libérer. A la mort d'Akhenaton en 1354 av. J.-C., le clergé d'Amon reprend de son importance; les vents de sable, la chaleur et le temps détruisent les murs de briques crues de l'éphémère capitale, tandis que les dignitaires et les généraux profitent de la jeunesse des successeurs d'Akhenaton, ses gendres Semenkharê puis Toutankhamon, pour jouer leur propre jeu. Alors que le maire du palais, Ay, dirige les affaires intérieures du pays, le général Horemheb, appuyé par les prêtres d'Aton, commande les armées et restaure le pouvoir des pharaons au cours d'un règne de trente années. Horemheb ne laissant aucun héritier mâle, c'est un de ses amis, Ramsès, qui lui succède, vers 1314 av. J.-C., et fonde une nouvelle dynastie. Originaire du Delta, le nouveau pharaon est un militaire. Il gouveme avec l'appui de son fils, Seti, et s'ins- talle à Memphis, dans la capitale de l'Ancien Empire, pour s'éloigner de Thèbes et du clergé d'Amon. À la mort de son père, Seti 1er monte sur le trône et instaure une politique d'équilibre, se faisant appeler tantôt « Aimé- d 'Amon», pour plaire aux prêtres de Thèbes, tantôt «Aimé-de-Ptah», pour plaire à ceux de Memphis, tout en mettant en avant le lé- dieu Seth, dont il porte le nom, le dieu tc. des Terres rouges et du Delta. es Seti 1er mène une politique extérieure énergique pour rétablir l'influence égyptienne aux confins de es l'empire. II combat les Hittites en Syrie-Palestine, allant jusqu'à Qadesh, sur l'Oronte, signe un traité de paix le avec eux, rentre au pays et repart quelques mois plus tard combattre les Libyens, puis les Nubiens. Dans le même temps, il surveille étroitement le creusement et la décoration de l'immense tombe royale dans la Vallée des Rois et fait graver sur de nombreux monuments des tableaux évoquant ses victoires. En Egypte, les mines d'or et de turquoise, les carrières de granite et d'albâtre retrouvent leur animation. Vers 1300 avant notre ère, à la mort de Seti 1er, son fils Ramsès II «l' élu-de- Rê ", lui succède.
LE REGNE DE RAMSES.
Il Le plus célèbre pharaon d'Egypte régnera près de soixante ans, mourra fort vieux, aura cinq ou six reines, les Grandes Epouses, et de nombreuses favorites. Il sera père d'une centaine d'enfants, créera des villes neuves, agrandira ou bâtira des temples, multipliera colonnes et statues gigantesques. Pharaon bâtisseur entre tous, Ramsès laissera à l'Egypte un grand nombre de temples, de chapelles et de villes, comme Abou-Sim-bel. Partout, la vie et les hauts faits du roi sont glorifiés par des dessins et des textes. Ses architectes n'hésitent d'ailleurs pas à réutiliser d'anciens monuments, après avoir effacé les noms des anciens pharaons pour y graver son cartouche.
Ramsès II mène diverses campagnes en Syrie-Palestine, dont la plus célèbre est sûrement, en 1284 av. J.-C., celle où il tente de s'emparer de la ville hittite de Qadesh. Il conclut finalement un traité d'alliance avec les Hittites, mais il aura guerroyé seize ans pour y parvenir. Sa politique extérieure est avant tout défensive: son alliance avec les Hittites vise à limiter les ambitions de l'Assyrie, qui vient de s'emparer du royaume du Mitanni. Il maintient difficilement sa tutelle sur la Syrie-Palestine,la Syrie du Nord lui échappant au profit des Hittites. Comme ses treize fils aînés sont morts, Mineptah, le quatorzième, lui succède lorsqu'il disparaît en 1235 av. J.-C. et que, « semblable aux dieux, il s'est couché dans son horizon, et que tous les rites d'Osiris ont été accomplis, qu'il a navigué sur le fleuve dans sa barque royale et qu'il est allé se reposer dans sa demeure éternelle à l'ouest de Thèbes ». Lorsque Mineptah accède au pouvoir, le royaume est dans une paix parfaite. Son règne est cependant agité, car les Peuples de la Mer attaquent le Delta. Ces dangereux «pirates» arrivent par surprise; après un moment de flottement, les soldats égyptiens les repoussent, faisant 6000 morts et 9000 prisonniers, disent les textes. À la mort de Mineptah, l'historien se perd dans les intrigues de palais - (usurpations, assassinats, coups de force) dues aux jalousies entre les innombrables descendants de Ramsès. Après vingt-cinq ans de troubles, en l'an 1198 av. J.-C., un nouveau roi, Sethnakht, fonde une nouvelle dynastie. Ramsès III lui succède et rêve d'être un grand pharaon. En une trentaine d'années de règne, il mène de nombreuses campagnes militaires pour défendre un royaume menacé à l'ouest par les Libyens, au nord par les Peuples de la Mer. Il meurt en 1168, dans un complot préparé par la reine Tiy et certains de ses courtisans. Vient ensuite une succession de pharaons qui se nomment presque tous Ramsès, comme leur modèle Ramsès II. Mais, de Ramsès IV à Ramsès XI, l'autorité royale s'effrite, l'empire se morcelle, les scandales éclatent, impliquant des prêtres d'Amon, tandis que des voleurs pillent les tombes royales. La nourriture devient rare, la famine s'installe. Les rois règnent difficilement sur la vallée du Nil, c'est la fin du Nouvel Empire.
CHRONOLOGIE .
NOM DU PHARAON |
DURéE |
FAITS MARQUANTS |
XVIIIe dynastie (1552 - 1306) |
Ahmose ou Ahmosis |
25 ans |
Salle hypostyle de Karnak |
Aménophis Ier |
21 ans |
Construction de Deir el-Bahari ?? |
Thoutmosis Ier |
12 ans |
|
Thoutmosis II |
3 ans |
|
Hatchepsout |
22 ans |
Construction de Deir el-Bahari |
Thoutmosis III |
32 ans |
|
Aménophis II |
24 ans |
|
Thoutmosis IV |
10 ans |
|
Aménophis III |
38 ans |
|
Aménophis IV (Akhénaton) |
17 ans |
Mise en place du culte d'Aton |
Semenkhkarê |
|
|
Toutânkhamon |
9 ans |
|
Ay (ou Aï) |
4 ans |
|
Horemheb |
27 ans |
|
XIXe dynastie (1306 - 1186) |
Ramsès Ier |
2 ans |
Construction du temple d'Abydos |
Séthi Ier |
14 ans |
|
Ramsès II |
66 ans |
Bataille de Qadesh; signature du traité |
Merenptah |
20 ans |
|
Séthi II |
10 ans |
|
Amenmes |
|
Anti pharaon qui apparait au sud |
Siptah |
6 ans |
|
Taousret |
2 ans |
|
XXe dynastie (1186 - 1070) |
Setnakht |
2 ans |
|
Ramsès III |
31 ans |
Guerre en Nubie et en Palestine |
Ramsès IV à XI |
|
Lente et inexorable décadence |
|
|
|