Les métamorphoses c'est à dire le passage d'un règne à l'autre a toujours hanté la conscience universelle. La transformation de l'homme en blatte se fait pour la consternation de l'individu La Métamorphose, de Franz Kafka mais celle d'homme en axolotl semble pourtant réjouir le héros de Julio Cortazar.
Il arrive aussi qu'un animal se change en être humain (l'Araignée d'eau, de Marcel Béalu ou que des végétaux se mettent à dévorer leur jardinier (les plantes du Dr Cindarellu, de Gustav Meyrink).
Le désir ou la crainte de la pétrification ont également inspiré certains contes.
La superstition du loup-garou, fort ancienne et partout répandu Homme-tigre. homme-panthère, homme-serpent selon la région), traduit les rapports étroits que l'homme entretient avec l'animalité.
Un récit classique, le Loup-garou de Frederick Marryat, ou un plus moderne et des plus troublants le Pistolet fantôme de Carl Jocobi donnent une idée de ce sujet abondamment traité.