Fils d'Apollon et de la nymphe Cyrène, Aristée est un dieu champêtre.
Apollon, charmé de la beauté de la nymphe chasseresse Cyrène qui était aux prises avec un terrible lion, la transporta sur un char d'or, du mont Pélion en Libye ; elle mit au monde Aristée au lieu où la ville de Cyrène sera bâtie dans la suite. Apollon ou Hermès le confia à Gaia qui l'éleva avec l'aide des Heures et des Muses.
Elles le nourrirent de nectar et d'ambroisie, et lui apprirent de nombreux arts. Il grandit en Thessalie, en gardant les troupeaux des Muses dans la plaine de Phthie.
Il préside aux troupeaux , à la chasse à l'éducation des abeilles à l'art de cailler le lait aux cultures de divers genres, notamment à celle de la vigne et de l'olivier et à la plantation des arbre.
On lui attribue le mélange du miel et du vin ; il possède l'art médical et la science de l'avenir; il est musicien;
il garantit contre les ardeurs de la canicule et il a appris aux hommes en s'en prémunir.
La mythologie raconte qu'il causa involontairement la mort d'Eurydice, et que les nymphes, compagnes de l'épouse d'Orphée, la vengèrent en faisant périr toutes les abeilles d'Aristée.
Sur le conseil de sa mère, celui-ci,
désolé, alla trouver le devin Protée, qui lui conseilla d'immoler quatre taureaux
et autant de génisses, pour apaiser les mânes irritées d'Eurydice.
Des entrailles des victimes s'échappa un essaim d'abeilles. Cette légende a
fourni à Virgile le sujet d'un des plus beaux épisodes des Géorgiques (ch. IV).
Les écrivains font allusion à cet événement mythologique, pour caractériser
une naissance merveilleuse, qui se produit au sein même de la mort et de la
corruption.
Aristée avait étudié les arts de la guérison et de la prophétie, et il visita un grand nombre de pays, partageant ses connaissances et soignant les malades.
On le représentait sous les traits d'un jeune berger portant un agneau sur ses épaules.
Cyrène | Apollon |
ARISTEE | |
Epouse* / amante | Enfants |
Autonoé | Actéon |