L'impératrice Gemmyô (707-715) ordonna, en 714 de rédiger une histoire nationale. Cinq ans plus tard, sous le règne de l'impératrice Genshô (715-726), le prince Toneri et O no Yasumaro compilèrent en langue chinoise les annales du Japon, Nihonshoki (appelé aussi Nihongt), qu'ils présentèrent à l'impératrice en l'année 720.
La première partie de ces annales, désignée sous le titre Jindaiki, « livres consacrés aux générations divines », relate les légendes mythologiques en donnant les différentes variantes qui existaient à l'époque.
En 807, Imibe no Hironari composa et présenta au trône le Kogoshûi, — glane des anciennes paroles —, pour protester contre les préjudices que la famille Nakatomi causait à la famille Imibe dans le protocole des services religieux. Hironari rapporta plusieurs mythes pour confirmer que les anciennes traditions étaient bien gardées par sa famille, qui devait en conséquence passer avant celle des Nakatomi. Ces mythes sont les mêmes que ceux du Nihonshoki et du Kojiki.