Les kami japonais des carrefours, des routes et des sentiers étaient à l'origine des dieux phalliques et c'est pourquoi des symboles phalliques étaient souvent placés aux carrefours.Toutefois certains pensent que les dieux de la Route et les dieux phalliques ont d'abord été distincts et qu'ils ne se sont confondus qu'ultérieurement.
Plusieurs de ces dieux sont collectivement employés pour parer aux infortunes des routes. Ils ont une connotation phallique, et d'habitude un bâton ou une pierre dressée est employé pour marquer la zone d'influence protectrice. Le bouddhisme s'est opposé à cette pratique et les a remplacés des images en bois de Mikado-Daimyojin.
Ils ne possédaient pas de sanctuaire ; seulement deux fois par an, à l'entrée d'une ville ou à un carrefour, on célébrait des cérémonies en leur honneur, on leur apportait des offrandes et on lisait les textes rituels. Pour se protéger contre les malheurs et les maladies qui peuvent être apportés par les étrangers, les anciens Japonais célébraient, deux jours avant l'arrivée d'une ambassade, des cérémonies en honneur de Sae-no-Kami. Ces dieux protecteurs sont des dieux phalliques et leur Shintai est un bâton ; lorsqu'ils sont représentés en bois ou en pierre sous une forme humaine, leur sexe est toujours nettement indiqué.