Catulle (Caïus Valerius Catullus), poète latin, né à Vérone, selon Suétone, d'une famille distinguée, sans doute en 84 avant notre ère, mort vraisemblablement en -54. Il arriva à Rome en -68 , il passa la plus grande partie de sa vie d’homme fortuné dans cette ville. Il a mené une existence toute mondaine, ne se mêlant guère à la politique.
Comme écrivain, deux traits le caractérisent :
c'est le premier en date des poètes personnels chez les Romains;
il est aussi le premier qui considère que l'art a une valeur propre, indépendamment de toute idée d'utilité pratique.
Son oeuvre, assez courte, comprend deux parties très différentes :
d'abord des poèmes érudits, rappelant chez nous ceux de Ronsard, imités, sinon traduits, de la poésie grecque et surtout alexandrine, comme l'Epithalame de Thétis et de Pélée.
Mais ceux qui lui assurent l'immortalité et l'ont fait comparer à Musset, ce sont des pièces sur des sujets divers, ironiques, tendres ou passionnés, où le poète déploie un vif accent de sincérité et un sentiment profond dans son amour pour la fameuse Lesbie : on s'accorde à reconnaître en cette dernière la sœur de P. Clodius Pulcher, l'ennemi de Cicéron, Clodia, fameuse par sa beauté, son esprit, son luxe et ses mauvaises moeurs.
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