En général un fléau est envoyé par les dieux grecs sur des pays qui se sont rendus coupables de crimes ou de sacrilèges, soit collectivement, soit par la personne d'un des habitants, un héros ou un roi.
La plupart du temps, le pays qui est frappé de la peste ignore les motifs de la colère du dieu. Il doit le plus souvent consulter un devin ou un oracle, comme celui de Delphes, pour connaître les remèdes à cette épidémie. Les dieux, dans leur réponse, exigent toujours soit un sacrifice soit un tribut, soit le bannissement.
Ainsi Idoménée, qui a immolé son fils, attire une formidable peste sur son royaume, qui ne s'apaise que lorsqu'il s'exile.
On voit également les Athéniens envoyer à Minos un tribut de sept jeunes gens et de sept jeunes filles en expiation du meurtre d'Androgée par Egée et pour empêcher toute prolongation de l'épidémie qui s'est abattue sur leur pays.
On cite d'autres exemples encore : Oedipe, qui a tué son père et épousé sa mère, est chassé de son royaume de Thèbes sur lequel s'est abattue une peste.
De même, le royaume d'Oreste est ravagé par la même épidémie jusqu'au jour où les Grecs relèveront les temples de la ville de Troie.
Dans d'autres cas les divinités courroucées envoyent un monstre qui va dévaster le pays et qui ne sera vaincu que par le héros qui aura le courage et l'habileté pour le combattre.
Ainsi Persée combat le monstre envoyé par Poséidon et délivre le royaume et Andromède.
Oedipe délivre le royaume du Sphinx
Héraclès purge la terre d'un grand nombre de monstres
Un sanglier énorme fut envoyé par Artémis pour ravager Calydon, le royaume d'Oenée mais il fut tué par Atalante et Méléagre.